mardi 23 octobre 2012

On se presse. "Le mal"

   Aujourd'hui je vous propose une première approche d'un article que je devrai présenter en classe. Cet article concerne le mâle dans tous ses états (primitif, distingué, macho). On me signale à l'instant que l'on va parler du mal, au temps pour moi.

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Tout d'abord, qu'est-ce que le mal ?
   En parcourant de nombreux articles tel que le dossier d'Hélène Bouchilloux Qu'est-ce que le mal (sans doute inspiré de Hegel pour la métaphysique), on peut déjà distinguer qu'il en existe plusieurs types. D'une part le mal physique, moral ou encore métaphysique. Le mal physique est celui qui est le plus visible, il laisse une trace visible plus ou moins longtemps et est douloureux. Dans Candide de Voltaire, on comprend de manière plus détaillée que le mal physique est un argument que l'homme a choisi pour négliger l'existence de Dieu. D'autre part, la douleur peut être mentale ou psychologique. Pour beaucoup, c'est la pire douleur que l'on peut subir. En effet, une douleur physique pourra sans doute guérir ou cicatriser. Mais une douleur morale (comme le rejet, la peur, la mort etc.) est très difficile à effacer. Et certaines personnes suivront sans doute toute leur vie une thérapie pour guérir, comme d'autres suivront une rééducation.
Voltaire, auteur de Candide, ou l'optimisme.
   Ces deux catégories de mal, sont à différencier du mal métaphysique que nous allons analyser ce semestre. Ce dernier se distingue du fait qu'il fasse partie de l'homme à un degré plus ou moins élevé, qu'il se dirige vers l'erreur, volontaire ou non, la bêtise, le pêché. Le mal physique et le mal moral viennent donc du mal métaphysique. On le comprend mieux lorsque l'on lit l'étymologie du mot.  Du grecque méta (nature) et physica (physique), on distingue donc que le mal est partie intégrante d'une entité physique (de l'homme ici). Dans l'article Ennuie et cruauté. Baudelaire par Benjamin Fondane. De Simone MANON, on comprend qu'à travers son analyse que l'ennuie est source première du mal, "le mal par excellence première de la pensée". Cet ennuie est dans chacun de nous. C'est pour cela que l'on possède tous une part de mal en nous. Les chinois l'ont compris rapidement lorsqu'ils ont conçu le Taiji-tu (symbole du Yin et du Yang). L’être le plus pur aura le mal en lui-même s'il est faible. Tout cela pour dire que les hommes les plus cruels sont poussés par quelque chose, guidé par un ennuie, il nous pousse à agir. Pour certains le mal en personne sera pour eux un ennuie. On revient donc au thème de la banalité du mal, guidé par les plus grands dictateurs, faire du mal ne nous fait plus réagir. Par conséquent, on risque de faire de plus en plus mal jusqu'à vouloir détruire de nombreuses vies.

Le Yin et le Yang

   La question que l'on pourrait donc soulever nous vient de Frédéric Beigbeder, dans son roman 99 Francs "C'est peut être ça le secret qui sauverait le monde, accepter de s'ennuyer. Pas facile..." Et si l'acceptation de l'autre, et surtout de l'ennuie faisait disparaître le mal ?

Extrait du film 99 Francs
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Si je devais refaire un article sur le mal et notamment la banalité du mal, il devrait être sur le procès Eichmann, logiquement pointé du doigt par Hannah Arendt.
Ou un autre thème, très lié en fin de compte, le mal "nécessaire"...

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